Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Vous êtes nombreux à me demander qu’est-ce que c’est que la zone de travail Lipomax, à quoi ça sert ou encore, comment la calculer !

Alors j’écris sans attendre, ce que j’appelerai un #FlashArticle !

On commence bien souvent à courir pour maigrir et on fini de plus en plus souvent par courir et se challenger en compétition sur de longues distances. Dans les 2 cas, joggeur santé ou joggeur confirmé cet article est pour vous !

La lipomax, qu’est-ce que c’est ?

[LIPO + MAX]

Entendez LIPO par LIPOLYSE ou “la dissolution des graisses” a lieu au sein même du tissu adipeux, situé juste en dessous de notre peau. Éliminer les graisses, ça vous parle déjà un peu plus ? 😉

Et MAX ou maximum, jusque là c’est simple.

La zone de travail en Lipomax correspond donc à l’intensité de l’effort à laquelle on utilise un maximum les graisses comme carburant énérgétique, et donc où on brûle au maximum ces dernières. Je sens que ce terme de Lipomax vous plait de plus en plus, non ?

Les lipides sont une source énergétique importante encore trop méconnue des Joggeurs de longues distances !

N’oubliez jamais que LE CORPS EST ÉCONOME PAR NATURE ! Il donc indispensable de l’entrainer à dépenser !

Plus vous entrainez votre corps à mobiliser les graisses, plus il sera capable de les utiliser rapidement comme carburant énergétique lors de vos courses. Et comme les réserves de glycogène se trouvent épargnées, et ce, le plus longtemps possible (en fonction de votre métabolisme et votre niveau d’entraînement LIPOMAX), c’est encore le plus tard possible dans la course que vous viendrez solliciter les glucides.

MAIS ATTENTION, vous pourriez vous surprendre à avoir une super patate sur la fin de vos compétitions 😉 !

Alors ? Comment la calculer cette Zone de Lipomax ?

Il vous faut :

Les informations concernant la zone d’oxydation des graisses varient d’une étude à l’autre. Voici une illustration concrète. On considère que la zone d’EF (Endurance Fondamentale) se situe entre 50 à 70% de FC max.

 

1- votre FC de repos [prendre votre pouls pendant 1’ le matin alors que vous êtes encore couchés pendant 7 jours. Faire la moyenne de ces 7 jours, vous avez votre FC de repos].

 

2- votre FC de réserve =

  • FC de réserve = FC max* (226 {femme} – âge en année) – FC repos
  • FC de réserve = FC max* (220 {homme} – âge en année) – FC repos

3- Calculez à partir de 50 à 70% de votre FC réserve

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Formule : ((FC max – FC repos) x %choisi) + FC repos

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Entre 50 à 70% :

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

50% > FC basse = ((FC max – FC repos) x 0,5) + FC repos

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

60% > FC moyenne = ((FC max – FC repos) x 0,6) + FC repos

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

70% > FC haute = ((FC max – FC repos) x 0,7) + FC repos

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Mon exemple personnel (même si mes infos personnelles datent de mes années de CREPS [2007], en exemple elles sont toujours bonnes) :

Ma FC Max théorique* (226 (je suis une femme) – 38 (mon âge) = 188 bpm

Ma FC au repos = 60 bpm (elle doit être bien plus basse aujourd’hui 😉 )

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Entre 50 à 70% :

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

50% > FC basse = Formule : ((188 – 60) x 0,5) + 60

Ma FC basse = 124 bpm

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

50% > FC basse = Formule : ((188 – 60) x 0,6) + 60

Ma FC basse = 136,8 bpm = 137 bpm

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

60% > FC haute = ((188 – 60) x 0,7) + 60

Ma FC basse = 149,6 = 150 bpm

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Ma zone de fréquence cardiaque à Lipomax se situe entre 124 et 150 bpm !

On comprend ici aisément l’intérêt de travailler dans sa zone de Lipomax pour perdre du poids ( à condition aussi et surtout de gérer en tout premier lieu le curseur “gamelle” (ou le contenu de vos assiettes).

Alors quel est l’intérêt du travail en Lipomax pour le Joggeur de longues distances ?

À gauche un tissu infiltré de cellulite graisseuse, à droite un tissu adipeux aux normes santés et esthétiques 🙂

Le gras sur les hanches, sur les fesses, sur l’abdomen… beurk c’est moche ! Je suis d’accord 🙂

Chez les garçons 🙁
On s’y retouve les girls ? 🙁

Pourtant elle joue un rôle essentiel dans notre métabolisme comme un véritable réservoir d’énergie, le plus important mis à notre disposition par la nature humaine.

Lorsque les stocks énérgétiques glucogéniques arrivent en réserve (comme la réserve d’une voiture) c’est le carburant lipide qui se met en route pour fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement du corps : c’est là que commence le process de la lipolyse. Sans ce dernier, il serait impossible à votre corps de fonctionner en continue, en particulier lors d’un effort soutenu comme le marathon (et autres longues distances) ou lors d’une période de restriction alimentaire (rééquilibrage alimentaire ou mode survie dans des conditions drastiques et exceptionnelles comme une catastrophe naturelle nous privant d’alimentation de façon forcée).

Alors en quoi cette dernière information est une bonne nouvelle pour le Joggeur de longues distances ?

Entrainer sa capacité de combustion des graisses participe à améliorer ses performances sur les courses de longues distances.

Puisque les réserves glucidiques (glycogène musculaire, plus simplement dit le “sucre” mis à disposition immédiate pour les muscles) s’épuisent + ou – rapidement en fonction de l’intensité de l’effort (l’énergie glucide est la plus rapide et du coup la seule à permettre un effort de forte intensité), entraîner sa capacité à mobiliser les graisses comme source d’énergie a du sens. Vous n’êtes pas d’accord ?

A retenir : L’utilisation optimisée des graisses (ou la capacité maximale à l’oxydation des graisses) permet d’économiser le glycogène stocké avant compétition mais aussi de maintenir une intensité de course soutenue plus longtemps et d’entamer les glucides stockés [vecteurs d’intensité], le plus tard possible dans l’épreuve (c’est bon ça lorsqu’on a pour objectif un “négative split” 😉 ). Le résultat sera concrètement l’amélioration des performances.

Deux bonnes nouvelles donc, l’entraînement en Lipomax permet de maigrir* mais aussi de devenir plus performant* sur des courses de longues distances.

Le travail en Lipomax prend tout son sens, non ?

 ! À VOS CALCULETTES 😀 !

* dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée répondant aux besoins recommandés quotidiennement pour le bon fonctionnement de votre métabolisme.