Je vous l’annonce d’entrée, cette 1ère Édition a suffit à me rendre addict de la région et de ce marathon roulant, changeant et éblouissant pour les yeux, par ces milliers couleurs de la côte d’Azur !
Comment ne pas tomber complètement #INLOVE de ces paysages devenus la scène de la première édition de ce fabuleux Marathon du Golfe de Saint Tropez ?
D’ailleurs impossible pour moi de faire de véritable choix pour les visuels. Du coup il y en a plus que nécessaire mais ça a du sens pour ce marathon qui en donne tellement à nos yeux ! Mieux que des mots, regardez…
Ce week-end du 23 au 26 mars j’étais réquisitionnée (de mon plein gré) par Bertrand Sanlaville, mon directeur d’éditions chez les éditions Larivière. Un Marathonnien malgré lui cette fois-ci, Bertrand souhaitait fêter ses 50 ans en parcourant 42,195 km de ce marathon qui arpente chacun des lieux qui l’ont vu grandir lors de ses vacances d’été. Une première édition qui tombait le 25 mars 2018 et qui sonnait comme un signe du destin pour Bertrand née le 26 mars 1968…
BREAKFAST RUN :
Le samedi matin, un breakfastrun en bonne et due forme avait été organisé. Nous avons croisé les participants du run matinal drivés par Dominique Chauvelier pour une mise en patte coachée et dynamique. C’est dans une ambiance visiblement très chaleureuse que les joggeurs partagent ce moment, malgré une météo très capricieuse.
La dotation de départ :
Une dotation propre et sans prétention pour cette 1ère édition qui sonne toujours comme un test. Le minimum attendu par le Joggeur, le sac et le tee-shirt !
Le parcours :
Bertrand et moi avions eu l’idée géniale le samedi après midi d’aller faire le reperage du parcours en voiture. Les bornes kilométriques étant déjà plus ou moins installées, nous les suivions, pour ne rien vous cacher, la goûte au front… “Pinaise de dénivelé positif dès le 30ème… On est ouff, on va crever Love Love Chef Chef…”, du coup loin de mon habitude de m’inquiéter par mon inconscience du parcours lors de mes précédents 42,195km, 2 semaines seulement après le marathon de Barcelone, je me suis dis “mince… vais-je tenir ?” Sans pouvoir vraiment l’avouer à Bertrand qui comptait sur moi pour l’aider dans les moments durs, à gérer sa course… Maintenant je peux te le dire Bertrand, je me suis demandée lequel de nous deux, en vrai, porterait l’autre jusqu’à l’arrivée 😀 !
Le départ est fixé à Sainte-Maxime, pour cette première édition, ce sera sous le soleil et un peu de vent. La mer méditérannée est déchaînée, Brice [de Nice] a dû y trouver sa vague 😉 !
Un nombre de participant à taille humaine qui nous laisse la possibilité de prendre un petit café avant le départ dans un des deux cafés que nous trouvons à proximité de l’entrée au SAS, dans des conditions plus qu’agréables.
Le départ est lancé et nous voici parti pour 42,195km au 439m de dénivelé positif (sur mon AppleWatch) qui nous laissent dès le départ le champ libre pour nous chauffer les gambettes sur les 20 premiers kilomètres !
Au programme de ce marathon, un parcours unique associant bord de mer, vignobles, collines et garrigue où nous pouvions déguster les spécialités gastronomiques de la région (dégustation de vin, tarte tropézienne, etc… chose que ni Bertrand ni moi-même n’avons tentés :-D)
Le parcours du Marathon nous fera traverser : Sainte-Maxime | Grimaud | Cogolin | Gassin |Saint-Tropez | Ramatuelle | La Croix-Valmer | Cavalaire-sur-Mer
Les Ravitos :
Je les traiterais en point positifs et points négatifs.
Point positifs :
- ils sont extrêment fréquents
- à mon sens et stratégiquement bien positionnés.
- ils comprennent du liquide et du solide (chacun ses habitudes et il y en a vraiment pour tous le monde) : eau, énergisant, fruits secs, bananes, orange, chocolat, sucre en morceaux…
- les bénévoles sont souriants, ils nous encouragent et nous rassurent sur les kilomètres à venir
Points négatifs :
- l’eau servie au verre (c’est toujours super galère de boire au verre en courant) MAIS C’EST VRAI QUE SUR UN ECOMARATHON… ÇA A DU SENS 0:-) !
- les bananes étaient bien trop vertes et indigestes pour les mettre sur des ravitos marathon. Dommage ça aurait était l’occasion pour le supermarché partenaire d’écouler ses stocks “vieillissants”. Il faut que la banane soit très mure pour que les glucides soient présents et “faciles” à assimiler, surtout durant une course.
- l’energisant bio servi avait un fort goût mentholé qui donnait l’impression de boire une solution de soin bucale et les effets ne m’ont vraiment pas paru probants. Mieux vaut les bons vieux trucs bien chimiques mais qui marchent vraiment 😉 ! #ECOMARATHON je sais…
Les supporters :
Des supporters de tous âges en quantité proportionnelle à ce marathon. Souriants, applaudissants et encourageants jusqu’à la fin.
Mes sensations :
Comme je l’ai avoué dès les premières lignes, j’étais un peu anxieuse suite à notre repérage voiture de la veille. A partir du 30ème (qui est aussi connu pour être le km du mur du marathon) nous attendez LE dénivelé promis sur le profil très largement visualisé avant le départ.
Moi les jambes pleines du marathon de Barcelone, 15 jours avant. Bertrand avec un entrainement Flash de 3 semaines, prônant : “moi je n’aime pas le marathon (cf : stroumph grognon). C’est juste que celui-là, qui parcours tous les souvenirs des étés de mon enfance, pour sa premère édition qui plus est, l’année symbolique et la vieille de mes 50 ans, je veux le courir !”.
Nous formions une équipe des plus incertaines mais aussi des plus motivées. Bertrand pour réaliser cet objectif symbolique, un peu comme un grigri, important à concrétiser, comme un signe de bonne augure pour les 50 années à venir; moi pour accompagner comme un coach, un lièvre, Bertrand qui m’a vraiment honoré lorsqu’il m’a proposé ce projet qui était ambitieux à 2 semaine post Barcelone.
Nous sommes donc partis en douceur et nous avons réussi à garder une certaine régularité sur tout le parcours. Nous étions équipés chacun de nos ceintures et gourdes Oxsitis. 500ml de powerade pour Bertrand et 500ml d’eau pour moi. Mon lait concentré dont j’utiliserais seulement 2 tubes et Bertrand se servait sur les ravitos.
Nous découvrons un parcours changeant dès les premiers km et Bertrand continu sa visite guidée entamée la veille. Je découvre les recoins qu’il m’avait conté mais que la voiture ne nous permettait alors pas d’arpenter. Ce sera d’abord le cas de Port Grimaud. Un petit village de pécheurs, aux allures de petit venise mais très ensoleillé, très coloré, très chaleureux, une ambiance très sud de la France. Une merveille de petites échoppes toutes mitoyennes bordants l’eau, de petites rues de galets, de petits ponts traversant d’un bord à l’autre… Waouw…
Mes mes yeux n’en avait pas terminés avec les paysages. Nous avons traversés un grand nombre de vignes dont celle de Cogolin, et avec ce soleil qui nous a accompagné tout du long, la vue, les odeurs, les sensations étaient tous sublimés ! Bitume et terre, les sols étaient aussi variables que les changements de perspectives visuelles.
A peine le temps de profiter de paysage de culture des vignes que nous replongeons dans l’ambiance chaleureuse et typique des petits villages des petite hauteur de la côte d’Azur, en traversant les petites rues de Gassin. Celui-ci nous l’avions visité la veille, nous y avions même déjeuner. Incroyable qu’un marathon arpente des lieux si authentiques et tellement préservés avec autant de simplicité.
Retour “à la ville” en passant par Saint-Tropez et son port pour la photo avant le semi (18ème km) devant le célèbre bar “Sénéquier”. Nous voici sur un parcours que nous avions déjà presque à moitié réalisé et on en avait déjà tellement pleins les yeux…
Pour atteindre le semi toujours tant attendu sur une épreuve comme celle-ci puisqu’il signe la moitié de l’effort, nous voici sur les hauteur derrière la fameuse chapelle de Saint-Tropez. La vue est tellement enchanteresque qu’on en oublie que l’on grimpe encore et surtout que l’on se rapproche sûrement du dénivelé du 30ème… ça a été un de mes passages préféré du marathon.
Le parcours a continué avec des paysages changeants et colorés, des sols et des dénivelés variés grâce auxquels je n’ai eu aucune sensations de longueur (ce qui peut fréquemment arriver sur marathon).
Mais voilà que nous sommes au pied du 30ème kilomètre, autrement dit au pied du dénivelé tant redouté par mes jambes manquant de fraicheur et par les genoux de Bertrand qui menaçaient sans cesse (et progressivement depuis le 15ème kilomètre) de le faire s’arrêter. Anxieux mais silencieux chacun de notre côté (pour ne pas paniquer l’autre), nous nous repassions le fil du repérage voiture de la veille.
Contre toutes attentes, pour mes jambes de grimpeuses sur cette ascension longue mais pas aussi raide que ce que nous l’appréhendions, ça a été une vraie partie de plaisir. J’avais l’impression de pouvoir voler. Une longue montée serpentente au dénivelé positif allongé et régulier qui laissait quand même beaucoup de coureurs à bout de souffle ou des muscles postérieurs saturés de ces kilomètres passés suivis de cette ascension mettant à rude épreuve ces muscles moteurs de la course à pied. Ce fut le cas de Bertrand qui a bien cru y laisser un ischios… Mais il a persévéré en toute intelligence. Stop pour boire, marche pour reposer un peu les ischios et nous voici en haut des collines de Ramatuelles et là…
Une vue imprenable sur la baie du Golfe de Saint Tropez et une descente toute aussi langoureuse amorçant ces environs 7 derniers kilomètres. Définitivement ce passage là et maintenant jusqu’au 42,195 km seront mes préférés, j’aurai pu y courir sans fin… Une descente et puis on nous fais tourner sur les sentiers de terre, “à droite toute Messieurs, dames” pour une descente qui semble infini en se poursuivant dans la garrigue de la côte d’Azur. L’extase tout simplement !
Garrigue de la Côte d’AzurEnfin revenu au “ground zero”, nous finissons en longeant le bord de mer jusqu’à l’arrivée… Le soleil est là, les supporters sont ravis pour nous… 4h42 Bertrand et moi sommes 2 heureux finishers et plutôt en super bon état l’un comme l’autre !
La médaille :
Sobre, simple, représentative, efficace comme je les aime ! Contente de la compter comme la 13ème de ma (désormais) collection.
Photos du marathon : photorunning.fr
Les photos sont chouettes, nombreuses et bien traitées. Elles ont été disponibles et livrées dès le lundi soir, soit 24:00 après l’épreuve. Bravo à l’organisation.
Mon mot de la Fin ?
Je me suis déjà réinscrite pour l’an prochain ! Ce marathon est probablement le plus envoûtant et le plus joli que je n’ai jamais couru. En ce 30 avril jour de l’ouverture des incriptions pour 2019… Foncez !
Visionnez le teaser ici et inscrivez-vous ici ! A l’an prochain !
Vous voulez que Bertrand se réinscrive ? Motivez-le moi ! 😉